Une dame de 90 ans, qui souffre de la maladie d'Alzheimer et que l'on retrouve vivante dans un grenier, après 3 jours de recherche… Un cas réel vécu par la police.
Le nouveau protocole développé par la Cellule de recherche des personnes disparues vise les maisons de retraite. "Non seulement les institutions, les maisons de repos s’engagent à aviser la police dans les 20 minutes qui suivent le constat de disparition, explique le commissaire David Rimaux, mais ils préremplissent également des fiches signalétiques avant la disparition, de telle manière à ce que ces fiches puissent être utilisées le plus rapidement possible par les policiers mais aussi par le service 101."
Grâce à ce profil précis, les policiers gagneront de précieuses minutes et pourront mieux orienter leurs recherches.
Des recherches parfois difficiles, malgré tout, notamment en milieu urbain. "Faire voler un hélicoptère au-dessus d’une agglomération (pour rechercher quelqu’un) n’a aucun intérêt. Plus on est en milieu rural, plus le chien est efficace, plus il y a un risque de pollution après le passage de la personne. Ce risque augmente avec la densité urbaine. Les moyens y seront donc moins efficaces."
Chaque année, la cellule traite plus de 1500 disparitions inquiétantes dans le pays. 10% concernent les seniors. 95% des personnes sont retrouvées. La majorité, saines et sauves.
Jean-Claude Hennuy