Sommeil: Le contact avec la nature aiderait les seniors à mieux dormir
ETUDE•Un nouvel axe de recherche dans la lutte contre les troubles du sommeil qui entraînent obésité et maladies cardiovasculaires…
20 Minutes avec agence
Les bienfaits des espaces verts ne sont plus à prouver, encore fallait-il se pencher sur les effets des arbres et des pelouses sur notre sommeil, ou plus particulièrement sur celui des seniors. C’est désormais chose faite.
Ainsi, après avoir consulté les données médicales de quelque 250.000 adultes âgés de plus de 65 ans (compilées dans le « Behavioral Risk Factor Surveillance System », outil de surveillance mis en place les centres de prévention des maladies américains (CDC)), les chercheurs de l’Université de l’Illinois (États-Unis) et ceux de l’école de médecine de l’université de New York en ont conclu que les seniors proches de la nature jouissaient d’un meilleur sommeil.
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Accès aux espaces vert limité
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs avaient également interrogé au préalable leurs volontaires sur leurs habitudes de vie, leur qualité de sommeil puis mesuré le taux d’ensoleillement et la température de l’environnement des participants. Au terme de cette étude au vaste échantillon, les chercheurs ont confirmé que les personnes ayant déclaré « 21 à 29 jours de manque de sommeil avaient moins facilement accès à des espaces verts ».
Forte de cette conclusion, Diana Grisby-Toussaint, professeur de kinésiologie et de santé communautaire et membre de la division des sciences de la nutrition de l’université de l’Illinois à Chicago (États-Unis), note dans la revue médicale Preventive Medicine que si des études antérieures ont montré « que le manque de sommeil est associé à un déclin de la santé mentale et physique, à la réduction des fonctions cognitives et à l’augmentation de l’obésité », cette nouvelle étude prouve que « l’exposition à un environnement naturel peut aider les gens à trouver le sommeil dont ils ont besoin ».
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De fait, les chercheurs voient donc ici un axe supplémentaire à étudier dans la lutte contre les troubles du sommeil qui entraînent leur lot de maladies. Au point de pouvoir prescrire un jour une dose de nature et d’activité en plein air aux seniors perturbés de l’oreiller ?
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