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La revue de presse des Amériques

États-Unis: la tuerie de Dallas toujours à la Une de la presse

Une veillée est organisée à Dallas en mémoire aux 5 policiers tués. Photo : 11/07/2016
Une veillée est organisée à Dallas en mémoire aux 5 policiers tués. Photo : 11/07/2016 ©REUTERS/Carlo Allegri
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Si le New York Times a décidé de revenir sur les déclarations de Rudolph Giuliani, l’ancien maire de New York, en poste entre 1994 et 2001, et à qui on a attribué la réussite d’avoir fait baisser le taux d’homicide dans cette ville, le Washington Post a choisi les déclarations du maire de Dallas Mike Rawlings.

Ce dernier avait déclaré « Au milieu d’une fusillade, il est difficile de différencier les bons des mauvais gars ». Le Washington Post rappelle qu’il y avait près de trente personnes armées dans le cortège de la manifestation de Dallas jeudi dernier. Une situation qui a semé la confusion lorsque le tireur embusqué a commencé à tirer et qui aurait pu dégénérer en un drame bien plus important, si la police ou ces hommes armés s’étaient mis à échanger des coups de feu.

Pour le quotidien, l’autre danger de cette situation, c’est que forcément la police s’est tout de suite tournée vers ces hommes lorsqu’elle cherchait des responsables, ce qui a donné lieu à des arrestations arbitraires.

Le Washington Post, qui milite pour une nouvelle législation sur le port d’arme, propose quelques modifications. Par exemple : mener de véritables recherches sur le profil d’une personne qui souhaite acheter une arme, rendre obligatoire l’obtention d’une licence pour les détenteurs d’armes à feu ou encore refuser de vendre des armes à des personnes condamnées. Des règles qui n’auraient peut-être pas évité ce drame à Dallas, mais qui rendrait tout de même le pays plus sûr.

Pour rappel, c’est ce mardi que le président Barack Obama doit se rendre à Dallas pour une cérémonie commémorative où il sera accompagné par l’ancien président George W. Bush.

Le New York Times s’en prend à l’ancien maire de New York coupable selon lui de désinformation

Invité à un talk-show dimanche dernier, Rudolph Giuliani n’a pas hésité à dire que, selon lui, le principal problème ce sont « Les gangs composés d’Afro-Américains », que « Les manifestants de cette communauté feraient mieux de se regarder dans un miroir et qu’ils verraient ainsi leur nature raciste » et que « Les parents de cette communauté feraient mieux d’apprendre à leurs enfants à respecter la police ».

Pour le New York Times, ceux qui se rappellent du tyrannique Rudolph Giuliani lorsqu’il était maire de New York savent qu’il n’a rien à apporter dans un débat sur les races et la violence. Et pour ceux qui n’en sont pas convaincus, le quotidien cite une autre tirade de l’ancien maire distillée lors de ce talk-show. Voilà ce qu’il dirait à son fils s’il était afro-américain : « Fait très attention aux autres enfants de ton quartier et ne fait rien avec eux fils, car il y a 99% de chance qu’ils te tuent et non la police ». Des statistiques sorties de leur contexte détaille le quotidien qui rappelle que « Si une majorité d’Afro-Américains est tuée par d’autres Afro-Américains, il en va de même avec les Blancs qui sont également majoritairement tués par d’autres Blancs ».

Bernie Sanders devrait apporter son soutien à la candidature d’Hillary Clinton

Le Washington Post nous apprend que l’autre candidat à l’investiture démocrate pour la Maison-Blanche Bernie Sanders fera campagne dès aujourd’hui avec Hillary Clinton, deux semaines avant le début de la convention de leur parti. « Une unité de façade ? » : c’est la question que se pose ce matin le quotidien de la capitale américaine.

Et puis toujours concernant Hillary Clinton, des élus républicains ont réclamé hier l’ouverture d’une enquête contre l’ancienne secrétaire d’Etat coupable selon eux de parjures dans l’affaire des courriers électroniques. Ces derniers estiment que les résultats de l’enquête réalisée par le FBI démontrent qu’elle a menti lors de son audition devant le Congrès en 2015 selon le site de la revue Politico.

Au Venezuela des politologues analysent la brève ouverture de la frontière avec la Colombie


Dimanche dernier un poste frontière entre la Colombie et le Venezuela a été ouvert pendant 12 heures (un poste frontière fermé depuis onze mois). Ce qui a permis à près de 35 000 personnes d’aller acheter des produits de base en Colombie. Pour les experts interrogés par El Nacional, cet épisode démontre la grave crise que connait le pays et démonte la thèse du gouvernement selon laquelle tout va bien. Pour Felix Feijas, politologue, cela ne devrait pas avoir d’impact sur l’image du président Nicolas Maduro car cette image ne peut être plus mauvaise qu’elle ne l’est déjà.

Tous les experts interrogés par le quotidien sont d’accord sur un point : si la frontière a été ouverte c’était tout simplement pour faire retomber un tant soit peu la pression sociale dans cette région durement frappée par la crise. En agissant de la sorte conclut le journal, le gouvernement a cherché à faire croire qu’il savait écouter les réclamations de ses concitoyens.

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