Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Un chasseur texan obtient finalement son permis de tuer un rhinocéros noir

Le gouvernement américain a levé vendredi le dernier obstacle sur la route du chasseur, en autorisant le rapatriement de la carcasse de l'animal aux Etats-Unis.

Le Monde

Publié le 28 mars 2015 à 05h15, modifié le 28 mars 2015 à 06h23

Temps de Lecture 1 min.

Les associations de défense des animaux jugent l'opération du Dallas Safari Club immorale.

Plus d'un an après avoir remporté aux enchères un permis de tuer un rhinocéros noir en Namibie, une espèce universellement reconnue comme menacée, un Texan va enfin pouvoir aller chasser sa très précieuse proie.

Le gouvernement américain a levé vendredi 27 mars, le dernier obstacle sur la route de Corey Knowlton en autorisant le rapatriement de la carcasse de l'animal aux Etats-Unis. Selon les services américains de la chasse et de la pêche, ramener le trophée ne constitue pas une violation de la loi fédérale sur la protection des espèces. Une décision qui suscite la colère des associations de défense des animaux et d'une partie de l'opinion publique : une pétition ayant recueilli près de 152 000 signatures réclamaient une réponse négative de la part du gouvernement.

M. Knowlton a déboursé 350 000 dollars pour obtenir le droit de tuer l'animal, une somme qui doit être entièrement reversée au Fonds pour la protection du rhinocéros noir, selon Ben Carter, le directeur du Dallas Safari Club, à l'origine de l'enchère. Le club de chasse texan s'est à nouveau attiré les foudres de l'opinion publiques et des ONG après la mise à prix, en début d'année, d'une chasse de 12 jours d'un éléphant adulte au Cameroun.

Lire : Permis de tuer un éléphant africain pour 20 000 dollars

« Ils n'ont qu'à donner leur argent »

Dans une lettre adressée aux services américains de la chasse et de la pêche au mois de décembre, Ben Carter avait plaidé qu'il était « essentiel de soutenir le gouvernement de la Namibie dans leurs efforts pour empêcher ces animaux d'être tués pour des raisons commerciales ». La Namibie, un Etat d'Afrique australe, a mis en place un quota qui permet de tuer chaque année 5 rhinocéros noirs, sur une population totale d'environ 1 800 individus.

Les associations de défense des animaux fustigent le résonnement du club de chasse : « S'il existe des multimillionnaires prêts à sauver les rhinocéros, ils n'ont qu'à donner leur argent pour aider à les préserver. Et ils n'ont aucunement besoin d'accompagner leurs virements d'une balle de fusil », avait réagi en décembre Wayne Pacelle, président de la Humane Society. L'association de défense des droits des animaux PETA a fait savoir jeudi qu'elle allait saisir la justice.

Le Dallas Safari club n'était pas joignable jeudi pour indiquer si une date pour la chasse du rhinocéros avait été arrêtée.

Le Monde

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.