Vote électronique à la primaire à droite : les dessous d'un couac
Le vote électronique a semé la zizanie dans l'organisation de la primaire de la droite et du centre. Le comité d'organisation a opté fin 2015 pour ce mode de vote pour les expatriés sans respecter la procédure. Nicolas Sarkozy s'y est opposé mardi, provoquant un tollé chez ceux qui l'accusent d'empêcher 1,2 million de Français de l'étranger de voter.
Nicolas Sarkozy a provoqué un tollé en s'opposant mardi, lors du bureau politique des Républicains, au vote électronique pour les expatriés . Le voici accusé de modifier les règles du jeu pour empêcher de voter 1,2 million de Français de l'étranger. "La réalité, c'est que les organisateurs de la primaire ont fait une énorme boulette, réplique un proche de l'ancien président. Ils ont d'autorité modifié la charte de la primaire alors qu'ils n'en avaient pas le droit." Cette charte pose le principe du vote papier pour tous. Mais fin 2015, le comité d'organisation présidé par Thierry Solère opte pour le vote électronique à l'étranger, plus simple.
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Or, en droit, il devait pour cela solliciter l'accord du BP… ce qu'il n'a fait que mardi. "On en parlait tous les jours et cela ne soulevait aucune objection, y compris des sarkozystes", plaide un membre du comité. Thierry Solère dit donc tomber des nues. Les sarkozystes, eux, dénoncent une "stratégie du fait accompli". "En septembre, on a prévenu qu'il y avait un problème, affirme l'un d'eux. Ils l'ont mis sous le tapis. Et ils nous disent aujourd'hui : 'Il n'y a plus d‘autre solution, alors on fait comme ça'. Ben non!"
Des expatriés furieux
"Je ne ferai pas ce que je ne sais pas faire : organiser un réseau de bureaux de vote sur toute la planète en si peu de temps", réplique Thierry Solère, prié de revoir sa copie d'ici au prochain BP, le 17 mai. Alain Juppé, lui, a averti qu'il serait présent pour "défendre fermement" le droit de vote des Français de l'étranger. L'affaire risque en tout cas de faire des dégâts chez les expatriés, furieux. "Le vrai sujet est là, soupire un sarkozyste, on essaie de radicaliser un électorat contre Sarkozy."
Source: leJDD.fr
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