New York

23 May 2015

Statement attributable to the Spokesperson for the Secretary-General on Burundi (scroll down for French)

The Secretary-General condemns the killing of Mr. Zedi Feruzi, leader of the opposition Union pour la paix et le développement (UPD) Zigamibanga party in Burundi, and his bodyguard today in Bujumbura.

This crime, as well as the despicable grenade attack in Bujumbura’s central market on 22 May that left two dead and many others injured, threaten to entrench mistrust and trigger further violence.  The Secretary-General urges the Burundian authorities to swiftly bring the perpetrators of these crimes to justice. He extends his deepest sympathies to the families of those killed and wishes a quick recovery to the injured.

These acts of violence constitute a stark reminder of the need for all Burundian political leaders to address the current political crisis with the highest sense of responsibility and to place peace and national reconciliation above partisan interests.

The Secretary-General reiterates his calls for calm and restraint. He calls on the Burundian authorities to uphold the human rights of all Burundians, including the freedoms of assembly, association and expression, and to take concrete steps to prevent political killings and violence.

The Secretary-General encourages Burundian stakeholders to pursue the consultative political dialogue facilitated by his Special Envoy Said Djinnit and representatives of the African Union, the East African Community, the Common Market for Eastern and Southern Africa and the International Conference on the Great Lakes Region. He calls on the parties to the consultative political dialogue not to be deterred by those who, through violence, seek to prevent the creation of an environment conducive to peaceful, credible and inclusive elections in Burundi.

 

Déclaration attribuable au porte-parole du Secrétaire general sur le Burundi

Le Secrétaire général condamne l'assassinat de M. Zedi Feruzi, chef de file d'un parti burundais de l'opposition, Union pour la paix et le développement (UPD) Zigamibanga, et de son garde du corps aujourd'hui à Bujumbura.

Ce crime, ainsi que l’attaque abjecte à la grenade au marché central de Bujumbura le 22 mai ayant causé la mort de deux personnes et de nombreux blessés, risque d'accroître la méfiance et de déclencher d'autres violences dans le pays.  Le Secrétaire général exhorte les autorités burundaises à traduire rapidement en justice les auteurs de ces crimes. Il présente ses plus sincères condoléances aux familles des personnes tuées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Ces actes de violence sont un rappel poignant à tous les dirigeants politiques burundais de la nécessité de faire preuve de responsabilité pour résoudre la crise politique actuelle et de placer la paix et la réconciliation nationale au dessus des intérêts partisans.

Le Secrétaire général réitère ses appels au calme et à la retenue. Il appelle les autorités burundaises à faire respecter les droits de l'homme de tous les Burundais, y compris la liberté de réunion, d’association et d'expression, et à prendre des mesures concrètes pour empêcher les assassinats et la violence politiques.

Le Secrétaire général encourage les parties burundaises à poursuivre le dialogue politique consultatif que son Envoyé spécial, Said Djinnit, facilite avec des représentants de l’Union Africaine (UA), de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA), et de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL). Il appelle les parties au dialogue politique consultatif à ne pas être dissuadées par ceux qui, par la violence, cherchent à empêcher la mise en place d'un environnement propice à des élections pacifiques, crédibles et inclusives au Burundi.