Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Loi travail : l’appel de Manuel Valls à la CGT considéré « comme une volonté de dialoguer »

Le secrétaire général de la CGT salue « une volonté » du gouvernement « de dialoguer » et énonce quatre points de crispation majeurs.

Le Monde

Publié le 31 mai 2016 à 17h47, modifié le 31 mai 2016 à 17h38

Temps de Lecture 1 min.

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, mardi 31 mai.

Ils étaient renvoyés dos à dos depuis plusieurs semaines, voilà qu’ils se parlent à nouveau. La CGT et le gouvernement, frontalement opposés depuis plusieurs mois sur le projet de loi travail, semblent retrouver la voie du dialogue.

Samedi 28 mai, le premier ministre, Manuel Valls, a appelé tous les dirigeants syndicaux, y compris, pour la première fois depuis plusieurs semaines, le numéro un de la CGT. Philippe Martinez assure avoir toujours attendu qu’on lui tende la main : « Quand on se parle, c’est quand même mieux que quand on dit ma porte est ouverte, mais on ne discute pas », a-t-il réagi mardi lors d’un déplacement en Ille-et-Vilaine, mardi 31 mai. « On a pris [l’appel du premier ministre] comme une volonté de dialoguer, c’est ce qu’on demande depuis trois mois », a-t-il poursuivi.

« Retirer ce qui n’est pas bon »

Si le secrétaire général de la CGT a de nouveau estimé mardi qu’« il faut retirer cette loi », le ton se fait tout de même plus nuancé. « Il faut retirer ce qui n’est pas bon », a insisté M. Martinez, rappelant que la CGT refuse « quatre articles majeurs » :

  • l’inversion de la hiérarchie des normes, introduite par l’article 2 du projet de loi ;
  • le périmètre des licenciements collectifs ;
  • la question du référendum en entreprise ;
  • la médecine du travail.

Comme il l’avait déjà fait la veille lors d’un débat avec le secrétaire général de la CFDT sur RTL, le représentant syndical a reconnu mardi que « dans une loi, il y a toujours des choses positives ». Il a notamment cité la garantie jeunes, tout en soulignant que « ça n’a rien à voir avec le code du travail », car « il suffit de faire un décret » pour l’appliquer.

Devant les députés socialistes mardi, Manuel Valls a de son côté maintenu sa position, affirmant que « reculer serait une faute politique » et assurant sa volonté de « tenir sur le fond du texte », notamment l’article 2, le plus contesté, donnant la primauté aux accords d’entreprise.

Le Monde

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.